Dans le langage informatique, un logiciel est un ensemble d’ordres et d’éléments d’informations. Ils sont interprétés par un ordinateur pour son fonctionnement. Cet outil est donc nécessaire à l’exécution d’un certain nombre de tâches. Celles-ci sont spécifiques à un secteur d’activité : littérature, physique, mathématique, géométrie, infographie, etc. Il en existe de plusieurs types dont celui qu’on appelle logiciel libre. Vous n’en savez pas grand-chose ? Ce contenu vous le présente sous toutes ses facettes.
Sommaire :
Logiciel libre définition : c’est quoi ?
Le logiciel libre a été créé en 1980 par l’Américain Richard Matthew Stallman ou rms. Le militant libre et programmeur l’a conçu de sorte qu’il soit d’un accès et d’un fonctionnement faciles. Le logiciel est dit libre parce qu’à la pratique, il se laisse utiliser facilement à partir de son code source. Cette base de données est gracieusement mise à disposition par son concepteur. Selon les spécialistes, sans code source on ne peut parler de logiciel. Voici les caractéristiques et différences de cet outil par rapport à d’autres programmes de travail.
Après la conception d’un logiciel, l’informaticien peut se réserver le droit de le libérer sur le marché ou dans un réseau d’utilisateurs sans un code source. En gardant par-devers lui ces données, il ne laisse à personne la latitude de modifier sa création. Ainsi, le mode d’utilisation dudit outil est intégré de sorte à permettre à l’usager de s’en servir pour faire fonctionner sa machine. Avec le logiciel libre, c’est tout le contraire. En effet, non seulement cet utilitaire vient avec les données permettant son utilisation complète et simple, mais il peut être modifié au gré des besoins de celui qui s’en sert. Sauf que quand ce dernier l’a modifié, il ne doit pas en réclamer la propriété sous la dénomination d’origine.
Tous les droits qui reviennent au concepteur sont contenus dans une licence. On dit dans ce cas qu’il est bénéficiaire des droits d’auteur. Attention ! Même si ces droits sont transférés à l’usager, pour qu’il en prenne connaissance, il ne peut en aucun cas en profiter. Tout ce qu’il peut faire, c’est s’adapter aux fonctionnalités de ladite interface.
Les 4 grands principes du logiciel libre
Ce type de logiciel a 4 principes que voici :
- utilisation libre pour toutes tâches,
- possibilité d’adaptation,
- liberté de duplication et de partager,
- latitude de le rendre accessible après modification.
Ces aspects fondent la particularité dudit programme. Il justifie également les raisons de sa forte demande dans le secteur de l’informatique. Un tel logiciel conforte les facilités à l’étudier, modifier, améliorer et distribuer. La seule chose exigée par le fabricant, c’est bien la citation du nom de l’auteur de sa version originelle.
Le logiciel libre est-il toujours gratuit ?
Il est clair que le logiciel libre se démarque du logiciel propriétaire. Seul le créateur de ce dernier est habilité à effectuer les manipulations ci-dessus citées et il jouit exclusivement des droits d’auteur. Ce programme dont on ne peut copier, modifier et partager le code source est aussi dit logiciel à code fermé. Il peut être distribué gratuitement parce qu’il est livré, intégré à la machine à l’achat.
Certains le croient gratuit à 100% à cause de la terminologie free (comme dans l’expression free software) qui renvoie beaucoup plus au mot français libre qu’au terme non payant. Il faut donc faire attention à ce niveau pour lever toute confusion.
Pour résumer le statut des logiciels voici quelques exemples :
- logiciel libre (Open office),
- logiciel gratuit (Avast),
- logiciel payant (Photoshop).
Une différence fondamentale existe entre logiciel libre et logiciel gratuit.
Quelle est la différence entre logiciel libre et logiciel gratuit ?
Au risque de se répéter, les deux qualités d »interfaces sont différentes. Le logiciel gratuit est fourni sans frais particuliers d’achat. Vous le trouvez sur les terminaux, ordinateur, Android, Smartphone, iPhone, iPad. Il peut être librement utilisé. Cependant, vous ne pouvez pas du tout le transformer pour le vendre ou distribuer dans un cercle d’utilisateurs. Le logiciel gratuit est autrement appelé gratuiciel (au Canada, Québec). En anglais, il est désigné par l’expression freeware, ce qui est bien différent de shareware ou logiciel qu’on peut partager.
Quant au logiciel libre, il a un code source ouvert. Celui-ci rend son exploitation totalement libre selon ce qu’on veut en faire. Vous pouvez donc le télécharger puis lui donner d’autres capacités à réaliser des travaux de votre domaine de compétence. Cependant, vous l’aurez beau reprogrammer, il ne vous revient pas. Vous n’en deviendrez jamais le cofondateur non plus.
Quelle est la différence entre un logiciel libre et un logiciel open source ?
Tout est une question de terminologie. Tout logiciel a un code. Il renferme outre un mode, les conditions d’utilisation. Des codes sont ouverts, d’autres fermés. Un code ouvert donne les possibilités de modification, de copie et de partage du programme qu’il accompagne. Les codes fermés n’autorisent pas, eux, ces usages.
Les logiciels libres sont dotés de codes ouverts. C’est la raison pour laquelle ils sont manipulables ou transformables puis partageables. En anglais, ils sont qualifiés d’open source (code source ouvert).
Il n’y a donc pas de différence entre le logiciel libre et le logiciel open source, puisque les deux expressions renvoient au même outil. Dans un code source, l’inventeur écrit explicitement qu’il accorde le droit à quiconque la latitude d’en examiner le fonctionnement, pour le parfaire et le mettre à la disposition du public.
Cette forme de solidarité matérialise le transfert volontaire des acquis. Elle invite même d’autres intelligences à parachever une œuvre commencée. À l’évidence, avec un mode de développement des technologies de ce genre, les inventions sont pérennisées. L’essentiel visé ici est l’apport d’une plus-value à une première conception.
Des exemples de logiciels libres
On les pratique, pour certains, sans savoir qu’ils sont des logiciels libres bien qu’ils le soient. En voici quelques-uns avec des références que vous devriez connaître :
- Kino, Kdenlive (montage de vidéo),
- LaTex (composition de texte),
- 7zip (compression de données),
- Firefox (navigateur),
- Windows (navigateur),
- Openoffice.org (tableur, texte, dessin),
- Abiword (texte, tableur).
De nombreuses raisons peuvent vous motiver à utiliser les logiciels libres. Ils garantissent la liberté à l’utilisateur, en lui accordant une totale capacité à les manier. Améliorables, ils peuvent être utilisés pour redynamiser une collaboration au sein d’une communauté d’utilisateurs.
Des entreprises qui ont la même vocation et le même champ d’exploitation peuvent ainsi échanger leurs travaux. Pour ce faire, elles peuvent participer à une interformation visant à mettre collègues et homologues au diapason de la technologie. Le recyclage peut être ajusté aux besoins communs.
Attention ! Les concepteurs de logiciels libres ne peuvent profiter des fruits de la redistribution de leur imagination. Aussi, il peut exister plusieurs surfaces de même genre pour résoudre les mêmes problèmes. Du coup, les versions améliorées se livrent concurrence. Il peut aussi arriver que des programmeurs fragmentent un logiciel pour n’en utiliser que quelques fonctions. Voilà qui dénature le travail fourni à l’origine.
Autre inconvénient, les techniciens qui récupèrent l’ouvrage brut ne l’élaborent pas suffisamment. En conséquence, ils créent des versions superficielles. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’effort de documentation. En effet, l’existant semble suffisant pour les relais qui s’en inspirent pour produire d’autres logiciels libres. Selon des avis, les recherches limitées sur open source peuvent causer l’arrêt brutal d’un important projet. Cela se justifie par le fait que le logiciel réinventé ne prévoit pas une alternative à une situation donnée. Comme solution à cette alerte, ils proposent que des sociétés s’occupent à maintenir un logiciel et poursuivent son amélioration continuellement. Ainsi, l’initiative de la création se formaliserait plus du côté des entreprises que des individualités.